La Kenya est dans l’attente des résultats des élections générales du 09 août dernier, dans un climat d’angoisse où la désinformation menace de semer la confusion au sein de l’opinion publique dans le pays et ailleurs.
Sur les réseaux sociaux, de faux chiffres circulent, spéculant sur les scores des deux candidats favoris à la présidentielle, William Ruto et Raila Odinga, selon le constat établi jeudi par des observateurs, des ONG et des organisations de la société civile.
«La désinformation et les incitations à la haine en particulier en ligne sont des appels à la violence par les hommes politiques et leurs partisans», a déclaré jeudi devant la presse le chef de la mission d’observateurs du Commonwealth, le Jamaïcain Bruce Golding.
Au niveau de la Commission électorale indépendante (IEBC), la compilation des résultats du vote de mardi se poursuit au niveau des quelques 46.000 bureaux de vote à travers ce pays de 582.646 km².
«Le laps de temps entre l’annonce des résultats officiels par l’IEBC et ceux provisoires, et parfois contradictoires, annoncés par les médias sont une source d’inquiétude», a affirmé Bruce Golding.