Les formations politiques de la droite en Italie, qui dominent les intentions de vote en perspective des législatives de septembre prochain, ont publié jeudi un plan d’action pour le futur gouvernement, s’engageant à diminuer les impôts, défendre « la patrie », travailler à une réforme de l’Union Européenne (UE) et appuyer l’Otan et l’Ukraine.
Intitulé «Pour l’Italie», ce programme, qui se décline en quinze points, est « centré sur l’intérêt national et la patrie, la croissance économique et la défense du pouvoir d’achat des familles », ont déclaré les leaders de ces partis à travers un communiqué conjoint.
A en croire les enquêtes, la formation politique d’extrême droite Fratelli d’Italia (FDI), dirigée par Giorgia Meloni, est la mieux placée pour prendre les commandes de la péninsule à la suite de ces élections anticipées dans le cadre d’une coalition avec La Ligue de Matteo Salvini et Forza Italia de l’ancien président du Conseil, Silvio Berlusconi.
Toutefois, le populisme et l’euroscepticisme de Giorgia Meloni ainsi que les rapports de longue date de Matteo Salvini et de Silvio Berlusconi avec Moscou ont suscité des préoccupations en Italie et même au-delà des frontières de ce pays.
Leur programme promet notamment d’honorer les engagements de l’Italie envers l’Otan et de continuer à appuyer l’Ukraine contre la Russie, tout en encourageant les efforts diplomatiques en faveur de la paix.
Les formations politiques signataires de cette feuille de route s’engagent, par ailleurs, à adhérer totalement « au processus d’intégration européenne », mais veulent une union « plus politique et moins bureaucratique » et militent pour une « révision » des règles européennes en matière des dépenses publiques et de gouvernance économique.