Le front Polisario est en état de déliquescence depuis le coup magistral des Forces Armées Royales (FAR) qui ont chassé sans verser une seule goutte de sang, les miliciens armés déguisés en civils en les acculant le 13 novembre 2020, à déguerpir comme des rats du poste frontière de Guergarate, laissant derrière eux tout leur paquetage de campement.
Pour prendre leur revanche, et suivant les ordres et le stratagème du chef de l’armée algérienne, le vieux général Saïd Chengriha et de ses lieutenants, les dirigeants du Polisario ont tout simplement rompu une semaine après, les accords de cessez-le-feu, signés sous l’égide de l’ONU en 1991 et repris les armes pour une prétendue guerre contre le Maroc.
Mais là aussi, les mercenaires du Polisario ont essuyé un cuisant échec puisque suite à leurs actes provocateurs, les braves soldats marocains et leurs drones ont complètement barré l’accès aux zones tampons.
Pour preuves, les miliciens armés du front séparatiste n’osent plus s’approcher de ces zones démilitarisées se trouvant au long du mur de sécurité. La direction du Polisario a même procédé hâtivement à l’évacuation des civils établis dans les zones tampons qu’ils considèrent comme étant des «territoires libérés».
Complètement anéanti sur le terrain et totalement isolé au sein de la communauté internationale depuis qu’il a rompu les accords du cessez-le-feu, le Polisario tente ces derniers jours, de sauver la face en annonçant dans un communiqué de son secrétariat général, son adhésion à l’appel de «faire taire les armes en Afrique», lancé par l’Union Africaine lors d’un sommet extraordinaire tenu le 6 décembre 2020 en Afrique du sud.
Pour rappel, l’organisation panafricaine avait saisi cette occasion, pour exprimer sa «profonde préoccupation face à l’escalade des tensions militaires survenue à El Guergarate», mais son appel a été jusqu’à cette date, ignoré par le Polisario.
Le rétropédalage du Polisario intervient peu après la visite dans les camps de Tindouf, les 29 et 30 juillet, du Commissaire de l’Union africaine aux Affaires politiques, à la Paix et à la Sécurité, le Nigérian Bankole Adeoye. Le Polisario s’est servi de ce déplacement pour justifier devant l’opinion publique sahraouie sa décision de faire taire les armes.
Ainsi prend fin la prétendue guerre qui n’a existé que dans les communiqués que le Polisario publiait quotidiennement sans apporter la moindre preuve matérielle ne serait-ce qu’une photo ou une vidéo, des présumés exploits de ses miliciens.