Le Soudan et le Tchad sont désormais liés par un « accord de non-agression » paraphé ce mercredi 17 août, après de violents affrontements de leurs concitoyens le long de leur frontière commune.
L’information a été annoncée par le Centre africain pour le dialogue, les Études stratégiques et de sécurité (CADES) et largement relayée par les médias locaux, alors qu’aucun des deux Etats n’a officiellement communiqué à ce sujet.
D’après le journal tchadien Alwihda Info, ledit accord a été signé par les commandants de la force mixte Tchad-Soudan, le général Ousman Barh Mahamat Itno du Tchad et le général Djallal Bakhit Ibrahim du Soudan. Ils avaient fait une descente de terrain après les violences transfrontalières survenues le 4 août courant.
Au total, 18 personnes avaient été tuées et 14 autres blessées dans ces violences nées, selon l’armée nationale tchadienne, de « l’enlèvement de cinq têtes de chameaux en territoire tchadien par des citoyens soudanais, ce qui a dégénéré en affrontements lors de la course-poursuite par les propriétaires ».
Les violences transfrontalières entre le Tchad et le Soudan, qui se sont produites à la frontière du Darfour (au Soudan), ont causé la mort de 18 personnes et fait 14 blessés du côté soudanais, ainsi que 9 morts et 22 blessés du côté tchadien, selon l’état-major tchadien de la force mixte.
Au nom de l’accord de non-agression, « les commandants de la force mixte ont mis en place une commission pour régler le conflit et trouver des solutions», rapporte le média Alwihda Info.