Le dialogue national inclusif au Tchad, devrait entrer dans le vif du sujet ce mercredi, après deux suspensions des travaux depuis son démarrage le 20 août dernier.
Après son lancement officiel samedi, le début effectif des travaux du Dialogue national inclusif et souverain (DNIS) avait été ajourné une première fois, hier lundi, et un seconde fois mardi après-midi et finalement, les travaux devraient débuter ce mercredi 24 août à N’Djamena.
Officiellement, les organisateurs justifient ces ajournement par des contraintes techniques à régler, notamment la conception et la vérification des badges sécurisés pour les quelques 1.400 participants sont attendus pour les débats.
Mais au-delà, persiste aussi la question de l’absence à ces pourparlers, de certains acteurs importants de la vie militaro-politique du Tchad. Les Nations unies et l’Union africaine (UA) ont appelé à «plus d’inclusivité du dialogue national», et l’idée d’échanger avec les acteurs qui boycottent le dialogue a été émise et soutenue notamment par le représentant du Secrétaire général de l’ONU auprès de l’UA, le Gabonais Parfait Onanga-Anyanga, et le président de la Commission de l’UA, le Tchadien Moussa Faki Mahamat.
Les Chef de groupes qui ont choisi de boycotter ce dialogue dénoncent une représentation inéquitable des parties, preuve, selon eux, d’une mauvaise foi et d’un agenda caché de la junte militaire qui pilote la transition au Tchad.