L’Allemagne a réaffirmé ce jeudi par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, que le plan d’autonomie pour le Sahara, soumis à l’ONU en 2007 par le Maroc, constitue une bonne base pour une solution acceptée par les parties concernant la question du Sahara.
Dans une Déclaration conjointe adoptée à l’issue des entretiens ce jeudi à Rabat, du ministre marocain des Affaires Étrangères, Nasser Bourita et de son homologue allemande, Annalena Baerbock, actuellement en visite de travail dans le Royaume, l’Allemagne « considère le plan d’autonomie présenté en 2007 comme un effort sérieux et crédible du Maroc et comme une bonne base pour une solution acceptée » par les parties impliquées dans le litige territorial autour de la partie occidentale du Sahara marocain.
Dans ce sens, la ministre allemande a réitéré « le soutien de longue date de l’Allemagne au processus mené par les Nations Unies pour une solution politique réaliste, pragmatique, durable et mutuellement acceptable pour les parties ».
Les deux ministres se sont accordés également sur l’exclusivité de l’ONU dans le processus de règlement politique de ce différend et ont réaffirmé leur soutien à la résolution 2602 du Conseil de Sécurité de l’ONU, qui a noté le rôle et la responsabilité des parties dans la recherche « d’une solution politique réaliste, pragmatique, durable et fondée sur le compromis ».
Le Maroc et l’Allemagne ont, par ailleurs, salué la nomination de l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies, Staffan de Mistura, et réaffirmé leur soutien actif à ses efforts pour faire avancer le processus politique sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Ils ont aussi réitéré leur soutien à la mission de l’ONU pour le Sahara «MINURSO», ajoute la Déclaration conjointe. Les deux parties ont par ailleurs, réaffirmé leur soutien à la paix, à la stabilité et au développement durable de la région euro-méditerranéenne et fait part de leur engagement particulier dans la lutte contre le terrorisme international et la criminalité transnationale organisée, qui est essentielle pour la sécurité et la stabilité de cette région, conclut la Déclaration conjointe.