Ce jeudi 1er septembre 2022, Sara Beysolow Nyanti, la coordinatrice humanitaire de l’ONU pour le Soudan du Sud, a demandé un accès humanitaire sans entrave pour aider les personnes déplacées après les conflits dans les zones entre Malakal et Tonga, dans l’Etat du Haut-Nil au Soudan du Sud.
Elle a fait part de son inquiétude par rapport aux milliers de déplacés. Ils ont été déplacés «dans de nombreuses régions des Etats du Haut-Nil, du Jonglei et d’Unité» depuis mi-août dernier «à la suite de violents combats entre les factions armées de la ville de Tonga et des zones voisines du comté de Panyikang, dans l’Etat du Haut-Nil».
«Les livraisons de fournitures humanitaires avec des mouvements de barges sont affectées par l’insécurité. Les diverses entités qui se déplacent le long des routes d’approvisionnement sont confrontées à une taxation illégale aux points de contrôle», a déclaré l’humanitaire.
Sara Beysolow Nyanti a ajouté avoir effectué une mission à Adidyang et Malakal au début de cette semaine. Le but est de constater «l’impact des affrontements violents qui ont déclenché des déplacements à grande échelle et exacerbé une situation humanitaire déjà très difficile».
«Les humanitaires travaillent dans tous les secteurs pour fournir le soutien indispensable prévu pour quelque 18.000 à 21.000 personnes vulnérables au cours des deux prochains mois avec des services d’abri, d’eau, d’assainissement et d’hygiène, de protection, de santé, d’alimentation et de nutrition », a précisé la coordinatrice.