Les travaux de construction du barrage de Karuma en Ouganda, suspendus faute de financement, devraient reprendre grâce à un prêt de la banque chinoise Exim Bank, de 1,4 milliard de dollars.
Le gouvernement ougandais dispose déjà de l’aval du Parlement pour cette sollicitation de l’aide chinoise.
Les travaux pour l’édification de la centrale hydroélectrique de Karuma, située sur le fleuve du Nil, au nord-ouest de l’Ouganda, ont été lancés depuis aout 2013 par le groupe chinois Sinohydro qui avait remporté l’appel d’offre.
Pour les autorités ougandaises, le futur plus grand barrage du pays, devrait pallier au problème du manque d’électricité qui est perçu comme un véritable frein à la croissance économique. Elles espèrent ainsi pouvoir achever les travaux en trois ans avec l’aide de la Chine qui est un partenaire de choix du pays.
Le coût total des travaux s’élève à 1,6 milliard de dollars. Selon l’accord de prêt, la somme de 789,3 millions $ sera remboursée en 20 ans, à partir du début d’exploitation du barrage. Les 645,82 millions $ restants seront remboursés en 15 ans, avec un taux annuel de 4%. Le reste du financement, soit 253,26 millions de dollars, sera à la charge du gouvernement ougandais.
Le barrage hydroélectrique de Karuma qui aura une capacité de production de 600 MW, soit 40% de la capacité énergétique nationale, sera construit sur 466 hectares et générera 621 emplois.