Les autorités maliennes de la transition ont exposé les derniers développements intervenus dans le pays pour un retour à l’ordre constitutionnel dans les délais fixés en accord avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Ce fut à l’occasion de la troisième réunion du Groupe de suivi et de Soutien à la Transition au Mali (GST-Mali) tenue ce mardi à Lomé (Togo).
El-Ghassim Wane, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies au Mali, a indiqué que la rencontre de Lomé intervient dans un contexte marqué par des avancées significatives dans la conduite de la transition au Mali et la dynamique a besoin d’être appuyée.
Cependant « les défis qui restent à relever sont tous à la fois complexes et immenses malgré les efforts indéniables du gouvernement malien», a dit le diplomate onusien. «Notre gouvernement est prêt à dire non quand nous estimons que l’aide ou l’assistance ou le partenariat qui nous sont proposés ne sont pas en ligne avec notre propre vision du Mali», a fait savoir le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop.
Robert Dussey, le ministre togolais des Affaires étrangères, dont le pays est membre du Groupe de soutien à la transition au Mali, appelle à la solidarité pour contrer l’avancée du terrorisme dans la sous-région ouest-africaine. «Le Mali occupe une position importante dans la coopération pour la sécurisation de l’Afrique de l’Ouest», raison pour laquelle il est important de se montrer solidaire et disponible pour sa cause, a-t-il dit. Créé en 2020 par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA), le GST-Mali est co-présidé par l’UA, la CÉDÉAO et l’ONU.