Les autorités sanitaires égyptiennes ont fait part, jeudi 8 septembre, d’un «premier cas de variole du singe» détecté chez un homme de 42 ans qui a été placé «à l’isolement dans un hôpital».
Le malade est «titulaire d’un titre de séjour d’un pays européen dans lequel il se rend régulièrement», a précisé le ministère égyptien de la Santé.
Ce cas rallonge la liste des personnes atteintes dans le Moyen-Orient et le Maghreb. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) avait affirmé, fin août, avoir répertorié 35 cas de variole du singe dans sept pays de cette région.
Cette organisation onusienne avait déclenché son plus haut niveau d’alerte le 24 juillet pour éviter que l’épidémie ne prenne davantage racine. L’OMS recommande toujours le maintien des mesures de surveillance, la vaccination ciblée et l’identification des cas contacts afin de contrer la circulation du virus. «Nous ne sommes pas obligés de vivre avec la variole du singe», selon les termes de son directeur, le Dr. Tedros Ghebreyesu.
Dans une communication faite le 31 août dernier, l’OMS avait signalé 50.496 cas confirmés et 16 décès enregistrés depuis début mai dans 101 pays et territoires à travers le monde ; l’Amérique du Nord et l’Europe étant les plus touchées. Une semaine après, le 7 septembre, ce chiffre est passé à 54 709 cas enregistrés dans 125 pays, dont 18 décès.
Le virus peut s’attraper par contact physique rapproché avec une personne, un animal ou du matériel infectés. La maladie qui se manifeste par la fièvre, des maux de tête, des douleurs et des éruptions cutanées, disparaît généralement d’elle-même après deux à quatre semaines.