Moins d’une semaine après une première fausse alerte à la bombe dans un avion de la compagnie Turkish Airlines, un deuxième canular de mauvais goût a forcé l’équipage d’un autre avion de la société turque à atterrir en urgence au Maroc.
L’alerte à la bombe survenue lundi sur l’avion de ligne turque a donc forcé l’appareil transportant les quelque 250 personnes à bord à atterrir en urgence afin de le fouiller entièrement à Casablanca, la capitale économique du Maroc.
L’alerte à la bombe a été déclenchée après la découverte d’une note posée dans les toilettes de l’avion où était écrit le mot « bombe ». L’avion qui devait initialement relier Istanbul en Turquie à Sao Paulo au Brésil, a donc dû atterrir en urgence à l’aéroport de Casablanca afin de vérifier s’il contenait effectivement une bombe.
Après de minutieuses recherches, aucune trace d’explosif n’a été retrouvée dans le Boeing 777 de Turkish Airlines. Une annonce qui a été accueillie avec soulagement par l’équipage et les passagers, puisque l’avion est reparti vers sa destination finale moins de cinq heures après son atterrissage forcé à Casablanca. Une mauvaise plaisanterie qui intervient quelques jours seulement après une alerte à la bombe similaire dans un autre avion de la compagnie aérienne turque.
En effet, dimanche déjà, un vol de la Turkish Airlines qui avait décollé d’Istanbul, était retourné à l’aéroport après la découverte d’une note dans les toilettes de l’avion où était écrit « C-4 fret ». Après examen, l’appareil s’est avéré lui aussi être vierge de toute trace d’explosif.
Les observateurs estiment que ce genre de blagues, même si elle s’avèrent souvent des canulars de mauvais goût, sont prises très au sérieux, notamment après le mystérieux crash dans les alpes françaises de l’avion de ligne de la compagnie Germanwings la semaine passée.