Des experts de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA, sigle anglais) achèvent ce mardi la formation des prévisionnistes du Sénégal pour prévenir les impacts sanitaires des vagues de chaleur dans le pays.
La formation qui concerne des aussi agents de la Direction Générale de la Santé Publique (DGSP), du Service national de l’éducation et de l’information pour la santé (Sneips), des médecins-chefs de région et de district du Sénégal, a pour but de «renforcer du système expérimental d’alertes précoces pour les vagues de chaleur et impacts sanitaires mis en place depuis 2020 par l’Anacim et la DGSP avec l’appui de la NOAA», a expliqué Dr Ousmane Ndiaye, Directeur exploitation de la météo à l’Anacim.
Selon Dr Ndiaye, la formation permettra de renforcer les capacités de l’Anacim et de la NOAA en prévision des vagues de chaleur ; outiller les professionnels de santé publique à mieux comprendre les prévisions de vagues de chaleur de façon à pouvoir les interpréter correctement.
«Au sortir de cette session, nous allons améliorer la co-production du bulletin d’alertes précoces pour les vagues de chaleur et impacts sanitaires», a dit Dr Ousmane Ndiaye.
Les pluies diluviennes de ces derniers jours au Sénégal ont fait officiellement trois morts. Elles ont provoqué des inondations, dégâts matériels et perturbations sur les routes. Un phénomène lié au «dérèglement climatique» selon le président Macky Sall.
Lors de l’ouverture, lundi 5 septembre du Sommet sur l’adaptation de l’Afrique aux changements climatiques à Rotterdam – aux Pays Bas -, le président sénégalais a appelé à «sauver le continent par la mobilisation de ressources pour financer son adaptation face aux effets dévastateurs du dérèglement climatique».