Des nouveaux bombardements ont été signalés ce 13 septembre à Mekele, capitale régionale du Tigré, malgré le cessez-le-feu proposé par les combattants locaux opposés à l’armée nationale.
Des sources locales au Tigré affirment que Mekele a été touchée par deux frappes de drones: la première avait pour cible l’Université de la localité, tandis que la seconde a visé la chaîne de télévision «Dimtsi Weyane» tigréenne proche du Front de Libération du Peuple de Tigré (TPLF), l’adversaire de l’armée éthiopienne dans la région. Aucun bilan de dégâts n’a été établi.
Ces frappes interviennent quelques jours après une proposition de trêve des combats introduite à l’ONU par le TPLF, afin de donner une chance au dialogue pour un retour à la paix dans cette région au nord de l’Ethiopie. Mais le groupe tigréen a conditionné sa proposition à des préalables, notamment le retour de l’aide humanitaire sans entrave dans la région de Tigré et ses environs, le rétablissement des services sociaux de base et le retrait des armées étrangères impliquées dans ce conflit aux côtés de l’armée éthiopienne.
Le gouvernement éthiopien basé à Addis-Ababa, la capitale, n’a toujours pas réagi à cette proposition de cessez-le feu.