L’Union des Comores mise sur les investissements étrangers et sur son immense diaspora, pour relancer sa croissance économique.
Déjà dans le projet «Comores émergent» qui a été présenté en 2019, le pays faisait part de sa volonté de doubler sa croissance sur la période 2020-2030 et pour concrétiser cet objectif, il compte sur les investissements étrangers qui représentent environ 8 millions d’euros par an en moyenne.
L’Agence pour la promotion des investissements (ANPI) veut multiplier «ce chiffre grâce à une politique d’accompagnement incitative» qui «consiste essentiellement en des avantages fiscaux et douaniers, avec l’exonération des droits et taxes perçues au cordon douanier pour l’importation d’équipements qui servent à la production», a précisé la directrice générale de l’ANPI, Nadjati Soidiki.
«Et ce pendant toute la durée de ce que l’on appelle “l’agrément”, qui peut aller jusqu’à quinze années. Et l’application d’un taux réduit sur l’impôt des sociétés, donc l’impôt sur les bénéfices, à un taux de 15%», ajoute-t-elle.
Les transferts d’argent de la diaspora comorienne pèsent 30% du PIB de l’archipel. Mais la diaspora investit peu dans le pays, «à peine 6% du total». «L’ANPI a donc lancé une offensive de charme en direction des Comoriens de l’étranger, une initiative baptisée «Invest home, invest Comoros», expliquent des sources officielles.