A l’issue d’une réunion extraordinaire tenue ce mercredi 5 octobre à Kinshasa en RDC, dans le cadre des travaux préparatoires de la COP-27 (Conférence des parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur le changement climatique), des ministres de la CEEAC (Etats d’Afrique centrale) ont plaidé vivement pour une mobilisation «plus élevée» des contributions financières destinées à soutenir et accompagner les efforts de la conservation ainsi que la valorisation de la biodiversité mondiale.
L’Afrique centrale abrite le 2è poumon vert de la planète derrière l’Amazonie à travers le bassin du Congo, un atout qui constitue un argument de poids des Etats de la CEEAC pour décrocher davantage de financements verts.
Dans le même plaidoyer de ce 5 octobre, l’Afrique centrale a insisté sur la nécessité d’alléger les procédures du «Fonds Vert pour le climat» ainsi que son délai de traitement des demandes des parties.
Dans cette dynamique, les Etats membres de la CEEAC sont exhortés à entreprendre et à accélérer avec les ressources financières internes et externes conséquentes, les actions déjà initiées dans la sous-région pour protéger la biodiversité mondiale.
Ils sont aussi appelés à mobiliser les efforts de la communauté internationale en vue de contribuer à la capitalisation du ‘Fonds de l’économie verte’ et du ‘Fonds bleu pour le bassin du Congo’.
Par ailleurs, le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) a été exhorté d’ouvrir le processus d’accréditation de ses partenaires de mise en œuvre et de l’élargir aux entités des pays en développement ainsi que d’augmenter conséquemment les enveloppes budgétaires dédiées aux pays pauvres d’Afrique.