Le Fonds africain de développement (FAD), guichet de prêts concessionnels du Groupe de la Banque africaine pour le développement (BAD) pour les pays à faible revenu du continent, va accorder un financement mixte supplémentaire de trois millions de dollars pour le projet de Zone spéciale de transformation agro-industrielle au Libéria, indique jeudi la BAD dans un communiqué.
Le financement a été approuvé mercredi 12 octobre par le Conseil d’administration du FAD, sachant qu’en octobre 2021, le même Conseil avait approuvé un premier financement de 15,2 millions de dollars sous forme de prêts et de dons au profit du même projet. Le montant supplémentaire se compose d’un prêt de 2,92 millions de dollars et d’un don de 80.000 dollars.
Selon le communiqué de la BAD, ces fonds aideront à accroître les capacités le long des chaînes de valeur des principaux produits de base pour les agriculteurs au Libéria, à couvrir le coût des équipements pour la formation aux compétences industrielles et la rémunération de trois consultants à temps plein pour compléter le personnel du projet.
Le projet devrait contribuer à réduire les importations d’aliments de base, à créer des emplois et à réduire la pauvreté ; stimuler la croissance des investissements dans le secteur agro-industriel ; attirer les opportunités d’investissement du secteur privé au niveau industriel et faciliter l’intégration des petites exploitations agricoles et des entreprises agro-industrielles dans des chaînes de valeur agricole durables.
Situé à Buchanan, dans le comté de Grand Bassa, le projet sera déployé sur cinq ans (2022-2026) et mis en œuvre par la National Investment Commission of Liberia (Commission nationale d’investissement du Libéria).
Il s’inscrit dans le cadre du plan d’investissement du secteur agricole du Libéria (2017-2025) et du Programme pour la prospérité et le développement en faveur des pauvres (2018-2023) du pays.
Le projet entre également dans le cadre du deuxième pilier du Document de stratégie pays 2019-2023 de la BAD pour le Libéria, qui porte sur l’amélioration de la gouvernance économique et le renforcement du développement du secteur privé.