La compagnie publique de transport sud-africaine Transnet a annoncé lundi la conclusion d’un accord avec les syndicats permettant ainsi fin à la grève des employés qui entravait les exportations de l’Afrique du Sud.
Le Syndicat uni des transports nationaux (UNTU), majoritaire, a renoncé à sa demande d’une hausse des salaires de près de 8% et accepté l’offre faite par la direction d’une augmentation de 6%, indique un communiqué de la société qui assure l’exploitation du réseau de fret ferroviaire et de tous les ports du pays le plus industrialisé d’Afrique.
La grève avait été lancée le 6 octobre pour demander des hausses salariales. Après le rejet de la première offre d’augmentation de 3% des salaires, Transnet avait décidé de doubler sa proposition pour éviter la paralysie des activités portuaires.
La société publique en charge de la gestion des ports, chemins de fer et pipelines d’Afrique du Sud se disait prête à accorder une augmentation sur salaire de 3% aux travailleurs, couplée à un paiement unique avant impôt de 10.000 rands (560 $) à verser à la fin de l’exercice financier en mars, contre 1,5% plus 7.600 rands proposés antérieurement.
L’offre révisée demeurait inférieure aux 13,5% revendiqués par les travailleurs qui justifient leur décision par l’effritement continu de leur pouvoir d’achat face à la persistance de l’inflation.
L’organisation patronale des industries minières «Minerals Council South Africa», avait estimé les pertes occasionnées par la grève à 815 millions de rands (44,6 millions d’euros) en termes d’exportations par jour pour les entreprises du secteur.
L’Afrique du Sud se classe parmi les premiers producteurs mondiaux de diamants, d’or et de platine. Le pays est également un important exportateur de produits agricoles et agro-alimentaires.