Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a épinglé pour la première fois, dans son dernier rapport au Conseil de Sécurité sur le Sahara marocain, le Polisario pour l’enrôlement d’enfants-soldats dans ses milices armées, faisant état d’autres nombreuses violations des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf sur le sol algérien.
Dans son rapport, António Guterres a notamment mentionné un rapport du Royaume du Maroc adressé début juillet 2022 au Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme (HCDH), et qui présente, preuves à l’appui, une liste exhaustive de violations caractérisées et systématiques des droits de l’Homme commises par le groupe armé séparatiste du «Polisario» contre les populations civiles vulnérables séquestrées contre leur gré dans les camps de Tindouf.
Dans ce cadre, le Secrétaire général de l’ONU a cité l’exemple des restrictions continues imposées par le «Polisario» aux droits à la liberté d’expression et d’association et de la libre circulation des civils. De même, il a sciemment mis la lumière, dans ce rapport, sur le recrutement d’enfants-soldats par le «Polisario» et leur enrôlement dans ses milices armées à des fins militaires et propagandistes.
Cette pratique évoquée pour la première fois, par le patron de l’ONU, vient s’ajouter aux appels incessants du Royaume du Maroc et de la communauté internationale en faveur de la lutte contre le recrutement, l’embrigadement et l’endoctrinement des enfants mineurs, un exercice auquel s’adonnent en toute impunité les milices du «Polisario» dans le sud-ouest de l’Algérie.
D’ailleurs, les mercenaires du «Polisario» n’hésitent pas à exhiber certains de ces enfants-soldats devant les regards «passifs» notamment des émissaires de l’ONU lors de leurs déplacements dans les camps de Tindouf.