La République du Burundi a emboîté le pas, mercredi 19 octobre, à plusieurs pays africains et autres ayant réaffirmé clairement leur soutien au principe de l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc, indique un communiqué conjoint publié à l’issue d’un entretien mercredi à Rabat, entre le chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita et son homologue burundais, Albert Shingiro, en visite officielle au maroc du 16 au 21 octobre.
«La République du Burundi considère l’initiative d’autonomie, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l’ONU, comme la base pour parvenir à une solution durable, pragmatique et réaliste basée sur le compromis», souligne le texte.
Shingiro a par ailleurs réaffirmé l’appui de la République du Burundi aux efforts du Secrétaire Général de l’ONU et de son Envoyé Personnel pour la relance du processus politique sur la base des Résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU.
Pour le ministre burundais des Affaires étrangères et de la coopération au développement, «les principes d’intégrité territoriale, de souveraineté et d’unité nationale sont des principes qui mettent en exergue les valeurs partagées entre nous et le Maroc mais aussi avec d’autres nations».
De son côté, le chef de la diplomatie marocaine s’est félicité des «positions claires et constantes» du Burundi relative à la question du Sahara.
Les deux hommes ont salué, au cours de leurs entretiens, le caractère exemplaire qui distingue les relations maroco-burundaises et réaffirmé leur engagement à ne ménager aucun effort pour développer, intensifier et diversifier leur coopération dans plusieurs domaines, poursuit le communiqué.
Ils ont souligné la nécessité de mettre en place une coopération ambitieuse et fructueuse dans les secteurs économiques tels que : l’agriculture, l’énergie, la formation professionnelle, l’infrastructure, la santé, les Finances publiques et les Mines.
En vue de renforcer le dialogue politique entre les deux pays sur les questions bilatérales, régionales et internationales, Bourita et Shingiro ont procédé à la signature de deux accords portant sur la création de la Commission mixte de coopération et sur la suppression des visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques, de service et spéciaux dans chacun des deux pays.