La FinTech guinéenne ‘YMO’ qui s’est fait remarquer dans la diaspora africaine depuis 2019, a lancé ce mardi 26 octobre à Conakry, sa solution mobile money en Afrique, après la parenthèse de la Covid-19 aura mis un peu plus en évidence la place que doit occuper la digitalisation dans les projections de développement des Etats du continent noir.
La FinTech ‘YMO’ dévoile ce mercredi en Guinée-Conakry sa solution mobile money destinée à tous les utilisateurs africains, primaires ou avancés, du téléphone mobile, avec ou sans connexion internet.
L’application sera publiquement présentée à Conakry à l’occasion d’une cérémonie officielle. Au service de la diaspora de France et d’Europe depuis 3 ans déjà, ‘YMO’ s’ouvre ainsi aux populations locales résidant sur le continent.
Avec une ambition affichée de se positionner sur le court et moyen termes comme un leader sur son segment d’activité en Guinée, puis progressivement dans le reste du continent africain.
«Nous portons l’ambition de révolutionner l’envoi d’argent et le paiement mobile dans toute l’Afrique de l’Ouest, à commencer par la Guinée», a décliné Abdoulaye Barry, fondateur et Président directeur général d’«YMO» pour présenter ce nouvel outil de la Fintech africaine.
Dans l’écosystème des Fintech concurrentes sur le continent, ‘YMO’ a la singularité de permettre d’effectuer des dépôts et retraits gratuitement, de transférer de l’argent à des frais ne dépassant pas 1% du montant envoyé, ou encore de recevoir de l’argent depuis l’Europe, directement sur son téléphone mobile tout en bénéficiant d’un excellent taux de change.
L’application permet en outre, à tout utilisateur, où qu’il se trouve, de bénéficier d’un compte et d’une carte internationale.
L’application ‘YMO’ est conçue comme une réponse au manque d’inclusion financière, notamment en Afrique francophone, ne se réduisant pas seulement au simple transfert d’argent. Dès son lancement, elle sera disponible en téléchargement gratuit sur les plateformes IOS et Android.
En 2020, près de 660 millions de personnes étaient équipées d’un Smartphone sur le continent africain, et le taux de pénétration des Smartphones en Afrique atteindra 70% en 2024, selon Global System for Mobile Communications (GSMA).