Soixante deux des 108 sénateurs membres du Sénat en Colombie, ont apposé leur signature sur une motion à travers laquelle ils expriment leur « désaccord total » et leur « rejet catégorique» de la décision du rétablissement des relations diplomatiques de la Colombie avec la chimérique république sahraouie «RASD», actée le 10 août par le président Gustavo Petro.
Dans leur document, les 62 membres de la Chambre haute du Congrès colombien, expriment leur «profond rejet et total désaccord» avec la décision prise par le Chef de l’Etat et entérinée par le ministère des Affaires étrangères, de renouer avec un «mouvement séparatiste», qui s’autoproclame comme un «Etat», alors que «la grande majorité des pays ne le reconnaissent pas y compris les Nations unies».
Cette décision «va à l’encontre des principes fondamentaux de la diplomatie colombienne», assurent les sénateurs signataires de la motion, qui qualifient de «parodie» la reconnaissance de la pseudo-«RASD».
Ils rappellent à ce titre, que «depuis 1985, le monde a changé», notamment depuis que le Maroc a soumis à l’ONU en 2007, son plan d’autonomie pour le Sahara comme solution pour le règlement politique définitif de ce litige territorial artificiel monté de toutes pièces par le régime algérien et qui «dure depuis presque 5 décennies».
La motion a été lue mardi en session plénière de la chambre haute, par le secrétaire général du Sénat, Gregorio Eljach Pacheco et retransmise en direct par la chaîne de télévision du Sénat, ainsi que sur les réseaux sociaux du Congrès.
“C’est pour cette raison que, dans le cadre du respect total de l’intégrité territoriale des Etats membres de l’ONU, d’autant plus que cette question est d’une importance fondamentale pour le Maroc, puisqu’elle concerne son intégrité territoriale et sa souveraineté, les Sénateurs de la République soussignés, exhortons le Gouvernement du Président Gustavo Petro et son ministère des Relations Extérieures à procéder à une révision de la décision adoptée et de soutenir les efforts du Secrétaire Général des Nations Unies et du Conseil de Sécurité, pour parvenir à une solution politique, pragmatique, réaliste et durable à ce différend régional, conformément à la légalité internationale, et promouvoir la paix et la stabilité dans cette région du monde”, conclut la motion.