Le Secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi a laissé entendre, lundi, que le gouvernement se serait engagé auprès du Fond monétaire international (FMI) de privatiser certaines entreprises publiques.
Le gouvernement «s’est récemment engagé auprès du Fonds monétaire international à vendre la Banque de l’Habitat (publique), la Régie nationale des tabacs et des allumettes (RNTA) et un certain nombre de quais dans le port de Radès (commercial – nord), selon ses propos tenus lors d’une conférence du secteur de la construction et du bois, organisée sous l’égide de la centrale syndicale dans la ville de Hammamet (Est).
Le patron de la puissante centrale syndicale du pays a prévenu que cette «cession des établissements du secteur public est totalement inacceptable». Il s’agit d’une ligne rouge qui ne doit pas être franchie, a poursuivi Taboubi, promettant que la centrale syndicale poursuivra sa lutte dans ce sens.
Dans le même cadre, l’UGTT s’est également opposée à la levée des subventions qu’envisagerait le gouvernement. Taboubi a rappelé que sa centrale syndicale avait déjà présenté ses visions pour la réforme du système de compensation en ciblant les bénéficiaires.