Une délégation du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), composée de la directrice générale pour l’Afrique australe de la BAD, Leila Mokaddem et du chef de Bureau pays pour l’Angola, Pietro Toigo, a félicité l’Angola «pour ses réformes économiques en cours», à l’issue d’une mission officielle de trois jours du 8 au 9 novembre dans ce pays d’Afrique australe, indique jeudi la BAD dans un communiqué.
La visite de Leila Mokaddem «s’est concentrée sur la préparation d’un nouveau cadre stratégique pour guider le soutien de la Banque africaine de développement dans la transformation économique de l’Angola», précise le texte.
Des rencontres ont eu lieu avec des membres du gouvernement détenant les portefeuilles clés et des principaux partenaires au développement pour discuter de la coordination de leurs efforts. La délégation a pris, entre autres, connaissance des principales priorités économiques qui seront exposées dans le prochain Plan national de développement.
«J’ai été impressionnée par les remarquables réformes économiques et fiscales que l’Angola a entreprises dans un contexte mondial très difficile. Après avoir stabilisé l’économie et créé un espace fiscal, l’Angola peut maintenant investir pour améliorer ses infrastructures, stimuler le secteur privé et accélérer la création d’emplois», a affirmé Mokaddem, assurant, par la même occasion, que la BAD «est prête à soutenir le pays dans cet effort de transformation économique».
Le portefeuille de la BAD en Angola s’élève à 1,05 milliard de dollars répartis entre quatre de ses cinq domaines prioritaires : éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie (44 %), améliorer la qualité de vie des populations en Afrique (31 %), nourrir l’Afrique (17 %) et industrialiser l’Afrique (8 %). Ses opérations se concentrent sur cinq secteurs, à savoir l’électricité, l’agriculture, le social, la finance, l’eau et l’assainissement, conclu le communiqué.