Le mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca) a été prolongée lundi jusqu’au 15 novembre 2023, par le Conseil de sécurité de l’ONU.
Malgré son adoption, la résolution proposée par la France a souffert de critiques, certains membres du Conseil la jugeant «non satisfaisante», parce qu’elle n’intègre pas les points de vue de tous, pas plus qu’elle «ne répond ni aux attentes de la République centrafricaine, ni aux impératifs d’une opération de maintien de la paix qui doit gagner en efficacité».
Le Conseil de sécurité a aussi décidé de « maintenir son effectif maximal à 14.400 militaires», dont 580 observateurs militaires et officiers d’état-major, et 3.020 policiers, parmi lesquels 600 policiers hors unités constituées et 2.420 membres d’unités de police constituées, ainsi que 108 agents pénitentiaires.
La Minusca a été mise en place en avril 2014 avec pour mission de «protéger» la population centrafricaine suite à la guerre civile de 2013, dont les causes étaient à la fois ethniques et religieuses.