Les médecins gabonais non encore intégrés dans la fonction publique ont annoncé un arrêt de travail pour la journée du jeudi 17 novembre dans les hôpitaux publics du pays, afin de faire entendre leur voix et de revendiquer de nouveaux postes budgétaires dans la fonction publique.
«A compter du 17 novembre 2022, nous observerons une cessation totale d’activités dans nos lieux d’affectation respectifs», indiquent les médecins dans une correspondance adressée le 4 novembre au ministre gabonais de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong.
Ces blouses blanches travaillent depuis deux ans, mais n’ont pas encore une situation administrative bien définie. Ils dénoncent la lenteur des démarches pour leur intégration définitive dans la Fonction publique, ainsi que la disparité dans le traitement des dossiers et de l’attribution des postes budgétaires.
«Nous refusons toutefois d’être la catégorie sacrifiée parce que nous avons fait le choix de comprendre la sensibilité de notre profession et de nous montrer plus résilients», ont-ils affirmé dans leur lettre.
Ce mouvement de grève sera le deuxième à être observé par les médecins concernés. La première initiative remonte à avril dernier, mais elle avait été annulée grâce aux assurances données par le ministre de la Santé lors d’une rencontre entre les deux parties. D’aucuns craignent les conséquences fâcheuses sur le fonctionnement des hôpitaux publics, en cas d’arrêt de travail par les médecins mécontents.