Le Sommet de l’Union africaine (UA) sur l’industrialisation et la diversification économique s’est ouvert dimanche 20 novembre à Niamey, la capitale du Niger, sous le thème «Industrialiser l’Afrique : Renouveler les engagements en faveur d’une industrialisation et d’une diversification économique inclusives et durables».
Dans un communiqué publié dimanche sur son site, l’UA rappelle que «compte tenu de l’importance de l’industrialisation et de la transformation économique en Afrique, le 20 novembre de chaque année est célébrée la Journée de l’industrialisation de l’Afrique, qui a été adoptée par la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Organisation de l’Unité africaine, en juillet 1989, à Addis-Abeba» en Ethiopie.
Parmi les sous thèmes devant être débattus lors de cette rencontre, figurent «L’industrialisation et la ZLECAf, réaliser les interdépendances», «Industrialisation, capacité fiscale du gouvernement et création d’emplois», «Innovations technologiques, capacité organisationnelle pour améliorer la performance industrielle et la rendre plus compétitive», «Partenariats et alliances pour réaliser l’industrialisation de l’Afrique», «PME dirigées par les jeunes et les femmes dans le succès de l’industrialisation en Afrique», ou encore «Gouvernance des ressources et mobilisation des ressources financières et non financières en faveur de l’industrialisation de l’Afrique».
Pour l’organisation panafricaine, la Journée de l’industrialisation de l’Afrique donne l’occasion aux principales parties prenantes de réfléchir sur l’industrialisation de l’Afrique, tout en examinant la manière dont le continent peut changer son statu quo actuel.
Ces réflexions permettent, selon l’UA, d’accélérer les actions en faveur de la transformation structurelle du continent, qui à son tour, devrait permettre d’atteindre les objectifs de l’Agenda 2063 et les Objectifs de développement durable (ODD) 2030.
Le sommet sera marqué par la présence des représentants des organes de l’UA, des chefs d’Etat et de gouvernement, des ministres africains chargés de l’Industrie ainsi que des représentants d’institutions internationales de développement et du secteur privé. Il prendra fin le 25 novembre et sera sanctionnés par une déclaration des chefs d’Etat et de gouvernement.