L’ex-secrétaire nationale de l’Organisation des femmes du Front populaire ivoirien (OFPI), Marie Odette Lorougnon qui a été interpellée et placée en garde à vue, il y près d’une semaine, a été libérée ce jeudi ainsi que cinq autres militants du FPI fondé par l’ancien chef de l’Etat Laurent Gbagbo.
Marie Odette Lorougnon avait été arrêtée vendredi dernier par la police ivoirienne, en compagnie des cinq autres militants du Front populaire ivoirien (FPI) proches d’Abou Drahamane Sangaré, alors qu’ils participaient à un sit-in de protestation devant le siège du quotidien « Notre Voie », le journal officiel de ce parti.
A leur sortie de la préfecture de police d’Abidjan, où ils étaient enfermés, Lorougnon et ses camarades ont été accueillis par des militants du FPI et les membres d’une délégation conduite par l’ex-ministre, Amani N’Guessan, membre de la direction du camp d’Affi N’Guessan.
Rappelons qu’en plus de la présidence du FPI, les camps de Sangaré et Affi N’Guessan se disputent également le contrôle du journal « Notre voie » du parti.
Les six cadres du FPI ont été auditionnés le mardi 7 avril, au tribunal d’Abidjan-Plateau et inculpés pour trouble à l’ordre, ce qui veut dire, selon certaines sources proches du pouvoir à Abidjan, que Marie-Odette Lorougnon et ses camarades ne sont pas encore sortis de l’auberge et peuvent être, à tout moment, rappelés à la barre.