Des observateurs internationaux ont émis jeudi un avis positif sur l’élection présidentielle du 20 novembre dernier en Guinée équatoriale, malgré le sentiment d’insatisfaction qui règne au sein de l’opposition nationale.
Dans son rapport préliminaire, la mission d’observation de l’Union africaine (UA) dirigée par l’ancien Chef d’État bissau-guinéen, José Mario Vaz, affirme avoir «constaté que le scrutin s’était déroulé dans un climat généralement pacifique, conformément aux normes internationales et au cadre juridique national qui régissait les élections».
Même son de cloche chez les autres missions d’observations accréditées en Guinée Equatoriale. «Le processus électoral s’est déroulé dans une atmosphère de paix» et «aucune irrégularité n’a été enregistrée», ont affirmé les observateurs de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP).
Du côté de l’opposition, ce scrutin présidentiel est qualifié de «scandale», et plusieurs cas de «fraudes» et d’irrégularités sont évoqués. Andrés Esono Ondó, leader de la Convergence pour la démocratie sociale (CPDS), prévient qu’il rejettera les résultats de ces élections si le président Théodor Obiang Nguema est déclaré officiellement vainqueur.
Le président sortant, Obiang Nguema qui dirige la Guinée équatoriale depuis plus de 40 ans est largement favori pour remporter ces élections et entamer ainsi un sixième mandat consécutif.