A l’ouverture de la deuxième session ordinaire du Parlement de la CEDEAO ce lundi 28 novembre à Abuja, la capitale fédérale du Nigeria, le président nigérian, Muhammadu Buhari a réaffirmé ses convictions politiques et démocratiques, selon lesquelles «le Nigeria est convaincu que l’Etat de droit doit rester la norme dans la sous-région ouest-africaine».
Le président du Nigeria, le pays le plus peuplé d’Afrique, a réitéré sa ‘ligne rouge’ autour de sa lecture de l’évolution de la démocratie en Afrique occidentale après avoir réaffirmé «l’engagement de son pays à soutenir la paix, la sécurité et la stabilité politiques dans les pays d’Afrique de l’Ouest».
Cette sortie a également permis au dirigeant de la 1ère puissance économique d’Afrique de souligner à nouveau, que l’Administration de son pays «veillerait à ce que des scrutins crédibles soient organisés» en 2023 au Nigeria, tout comme le Nigeria est prêt à apporter son soutien à la Sierra Leone au Liberia qui se préparent également à des élections importantes en 2023.
Confiant en un retour de la paix durable en Afrique de l’ouest, Muhammadu Buhari a en outre confié que lui-même et ses pairs au sein de la CEDEAO continuent de s’efforcer pour aider à rétablir l’ordre constitutionnel au Mali, en Guinée et au Burkina Faso.
Arrivé au pouvoir en 2015, l’ex-officier Muhammadu Buhari est très à cheval sur les principes démocratiques en Afrique de l’ouest, une posture qu’il a déjà affichée lors de l’Assemblée générale de l’ONU en septembre dernier à New-York, lors de son discours annuel devant cette organisation.