L’armée de la République démocratique du Congo (RDC) a annoncé ce jeudi, la mort d’une cinquantaine de personnes tuées par les rebelles du M23 dans la partie orientale du pays.
«50 civils congolais lâchement assassinés. Plusieurs autres civils sont aujourd’hui portés disparus ou kidnappés par la horde de terroristes du M23 sous la bénédiction de l’armée rwandaise», a déclaré le Général-Major Sylvain Ekenge, porte-parole de l’armée congolaise dans un communiqué.
Ce massacre aurait eu lieu le 29 novembre 2022 dans la localité Kishishe, dans le territoire de Rutshuru, au cœur de la province du Nord-Kivu (Est de la RDC), d’après l’armée congolaise qui reproche également au M23 «le recrutement forcé des jeunes et l’utilisation des mineurs pour renforcer ses rangs».
Le M23 a démenti ces accusations, affirmant, dans un communiqué, que «le prétendu massacre de Kishishe n’est qu’une vue de l’esprit des autorités. Le M23 n’a jamais pris pour cible les populations qu’il protège».
Cette rébellion mène actuellement une offensive dans l’Est de la RDC, une zone très instable du pays et en proie à une constante insécurité entretenue par des groupes armés que les forces régulières de la RDC peinent à neutraliser.