Soixante-six terroristes ont été tués par les Forces armées maliennes (FAMa) en novembre dernier contre 58 terroristes en octobre, a annoncé le week-end écoulé, la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa).
Durant les opérations de novembre, les FAMa ont été ciblées par trois attaques à la mine artisanale dans le centre et le sud du pays. Le bilan cumulé de ces attaques est de neuf «tués au combat», huit blessés et trois véhicules endommagés, aucune perte en vie humaine coté militaire, a précisé la Dirpa samedi dans un communiqué.
L’armée malienne, ajoute la même source, a détruit de nombreuses bases de repli des groupes armés terroristes, saisi ou détruit des véhicules, des armes et d’autres équipements, intercepté du bétail et des céréales volés.
Depuis 2012, le Mali est en proie à des insurrections indépendantistes, des incursions djihadistes et des violences intercommunautaires ayant fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.
Au Mali, «il faut absolument que l’ordre constitutionnel revienne dans les délais prévus», a soutenu dimanche Omar Touray, Président de la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), à l’issue d’un Sommet extraordinaire des chefs des Etats membres de l’organisation tenu à Abuja, au Nigeria.
Après leur premier coup de force, les militaires avaient accepté sous la pression de la CEDEAO et d’une partie de la communauté internationale de rendre les commandes aux civils, au bout de 18 mois.
Mais après avoir renforcé leur emprise par un nouveau putsch en mai 2021, ils avaient révoqué leur engagement et comptaient en janvier 2022 rester jusqu’à cinq années supplémentaires. La CEDEAO avait alors infligé un embargo commercial et financier au Mali.