Pour l’élection présidentielle de 2023 au Gabon, l’opposition estime n’avoir de choix que de se coaliser afin de pouvoir réaliser l’alternance et faire front commun contre la poursuite du règne des Bongo.
L’appel à s’unir au sein de l’opposition gabonaise a été récemment lancé par Paulette Missambo, dont la formation politique, l’Union nationale (UN), fait partie des grands pourfendeurs du régime du président Ali Bongo Ondimba.
«Il s’agit de permettre le rassemblement et l’unité des forces de l’alternance, d’impulser une dynamique citoyenne et agissante, tout en posant les bases d’une gouvernance moderne», a-t-elle suggéré la semaine dernière, lors de sa rentrée politique.
Mais pour l’opposante, cette union sacrée de l’opposition ne marchera que si des bases préalables de collaboration sont établies et acceptées de tous. «Je rêve d’une opposition avançant en rangs serrés avant, pendant et après les échéances de 2023 (…) Mais il faudra se montrer loyaux les uns envers les autres, quitte à exiger l’adoption de règles connues et admises par tous», a déclaré Paulette Missambo, citée dans la presse locale.
Malgré sa santé fragilisée par une AVC, le président Ali Bongo Ondimba tient encore fermement le pouvoir au Gabon, et avait même évoqué récemment la possibilité de briguer un nouveau mandat.