Le bilan du massacre des populations à Kishishe, dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), s’est alourdi à 272 personnes, selon les nouveaux chiffres communiqués ce lundi 05 novembre, par les autorités locales.
Ce massacre, attribué aux rebelles du M23, a eu lieu le 29 novembre 2022 dans cette localité située dans le territoire de Rutshuru, au cœur de la province du Nord-Kivu. Le bilan initial évoqué par l’armée congolaise faisait état de 50 morts.
Lors d’une conférence de presse ce lundi à Kinshasa, le ministre congolais, porte-parole du Gouvernement, Julien Paluku, a fait savoir que ce bilan est passé à «272 morts», dont une dizaine d’enfants et d’autres personnes «qui étaient dans une église adventiste». Un hôpital a été également visé, a précisé Paluku qui a dirigé la province du Nord-Kivu entre 2007 et 2019.
La rébellion du M23 a rejeté la responsabilité de ce crime, affirmant, dans un communiqué, que «le prétendu massacre de Kishishe n’est qu’une vue de l’esprit des autorités. Le M23 n’a jamais pris pour cible les populations qu’il protège».