Le Niger a obtenu un engagement à hauteur de 45 milliards d’euros sur des projections initiales de 29,62 milliards d’euros pour le financement de son Programme de développement 2022-2026, au terme d’une table ronde de deux jours de jours, tenue à Paris sous le thème : «Niger, une terre d’accueil et d’opportunités».
Le gouvernement nigérien a réuni en France ses partenaires bailleurs de fonds, afin de mobiliser quelque 10,670 milliards de FCFA pour combler le gap de financement de son Plan de développement économique et social (PDES-2022-2026) d’un coût estimé à 19.500 milliards FCFA. Le Niger espère collecter 10,5 milliards de dollars des PTF (Partenaires techniques et financiers) et 6,1 milliards de dollars du secteur privé.
Parmi ces bailleurs de fonds, la Banque africaine de développement (BAD) a promis 2,4 milliards d’euros, et la Banque ouest-africaine de développement 680 millions d’euros. La France s’est de son côté engagée à débourser 550 millions d’euros.
Le Président du Niger Mohamed Bazoum a déclaré qu’à travers ce deuxième PDES, le gouvernement nigérien ambitionne de réduire la pauvreté dans le pays à 35,4% d’ici 2026.
«La croissance sera durable et inclusive afin qu’elle profite à toutes les couches socioéconomiques, notamment les plus défavorisées», car «notre ambition est de ramener le taux de pauvreté de 43% en 2022 à 35,4% en 2026», a-t-il assuré.
Selon le gouvernement, «le Plan de Développement Economique et Social 2022-2026 est la deuxième déclinaison quinquennale de la Stratégie de Développement Durable et de Croissance Inclusive Niger (SDDCI) 2035».
Le PDES 2022-2026 s’articulera autour de trois axes stratégiques en l’occurrence le développement du capital humain, l’inclusion et la solidarité, la consolidation de la gouvernance, de la paix et de la solidarité et enfin la transformation structurelle de l’économie.