Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a annoncé, mardi, la nomination, par son président Akinwumi Adesina, de M. Amadou Hott, au poste d’envoyé spécial et ambassadeur mondial pour l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique (AGIA).
Ancien ministre de l’Economie, du plan et de la coopération du Sénégal, Hott aurait une riche expérience en matière de mobilisation de ressources, de partenariats public-privé (PPP), d’énergie durable, de financement des infrastructures et de banque d’investissement.
Au sein de la BAD, il a déjà été vice-président chargé de l’électricité, de l’énergie, de la croissance verte et du changement climatique. Au cours de son mandat, l’institution aurait considérablement accru les investissements dans les énergies renouvelables.
La BAD estime que, outre ses qualifications et ses expériences, le nouveau recru s’appuiera également sur ses solides relations avec les décideurs politiques africains, les partenaires de développement et les investisseurs stratégiques et institutionnels pour lever des capitaux pour le financement et le développement de projets d’infrastructures vertes en Afrique.
«Je suis honoré de promouvoir cette grande initiative sous la direction visionnaire et percutante du président Adesina. L’Alliance soutiendra la transition de l’Afrique vers des émissions Net Zéro. Nous devons concentrer les investissements dans les infrastructures pour que l’Afrique puisse atteindre les Objectifs de développement durable d’ici 2030 et pour développer le continent», a déclaré Hott.
Il a affiché sa satisfaction de «travailler avec toutes les parties prenantes et les partenaires africains et internationaux pour relever ce nouveau défi».
Pour sa part, le patron de la BAD s’est dit «ravi d’avoir l’ancien ministre Amadou Hott comme envoyé spécial pour défendre l’Alliance à l’échelle mondiale et aider à mobiliser d’importantes ressources et fédérer les parties prenantes pour accroître les investissements verts en Afrique»
L’AGIA a été lancée le 9 novembre dernier, en marge de la COP27, par la BAD, l’Union africaine et Africa50, en collaboration avec d’autres partenaires mondiaux. L’Alliance entend lever jusqu’à 500 millions de dollars d’ici 2027 pour financer les premières étapes de l’élaboration de projets d’infrastructures plus écologiques.