Un nouveau chef d’accusation vient alourdir le dossier du couple américain récemment mis en cause en Ouganda pour «torture aggravée» sur leur fils adoptif mineur.
Les jeunes mariés américains de la trentaine sont désormais accusés de «trafic aggravé d’enfant», selon une décision du procureur, Joan Keke, lors d’une première audience ce mardi. La justice ougandaise a également rejeté une demande de libération sous caution en faveur des deux ressortissants américains.
Les agissements du couple avaient été portés aux autorités par leur voisinage. Un précédant acte d’accusation stipule que le jeune garçon adoptif, scolarisé dans un établissement pour personnes en situation de handicap, a été «constamment torturé» entre 2020 et 2022.
Une descente de la police dans la maison du couple a permis de collecter des preuves accablantes, notamment «des images de vidéosurveillance montrant que l’enfant avait été forcé de s’accroupir dans une position inconfortable, ne recevait que de la nourriture froide et avait été obligé de dormir sur une plate-forme en bois, sans matelas ni literie», d’après la police.
Le couple est actuellement détenu à la prison de Luzira, un établissement pénitentiaire de haute sécurité en périphérie de la capitale ougandaise, Kampala. Leur prochaine audience est prévue le 18 janvier 2023.