La Commission nationale des droits humains (CNDH) au Niger a présenté ce jeudi, devant l’Assemblée Nationale, son rapport annuel 2021 qui recense 890 personnes, civiles et militaires, ayant succombé dans différentes attaques terroristes menées dans plusieurs régions du pays.
Dans son rapport, la CNDH livre des détails sur chaque attaque, notamment la région concernée, le nombre de morts et le groupe armée à l’origine de l’assaut.
L’année 2021 a enregistré 311 cas d’enlèvements parmi les civils et les militaires, d’après le document qui déplore aussi la fermeture ou l’incendie de nombreuses écoles, la fermeture des centres de santé intégrés et l’impraticabilité de certaines routes minées.
Dans son rôle de promouvoir les droits humains dans le pays, la CNDH a enregistré plus de 484 plaintes en 2021 dont certaines ont été déjà traitées et d’autres sont en cours de traitement.
Parmi ses activités, la Commission s’est attelée à organiser différentes missions d’évaluation, notamment celle du second tour de l’élection présidentielle en février 2021. Elle a aussi menée de nombreuses activités de formation, de sensibilisation et de vulgarisation en faveur des femmes, des hommes, des jeunes, des organisations de la société civile, ainsi que des forces de défense et de sécurité.
Le rapport d’activités de 2021 se termine par une série de recommandations adressées à l’Etat, aux partenaires techniques et financiers, ainsi qu’à l’endroit des organisations de la société civile.
Le rapport 2021 de la CNDH a été également présenté au chef de l’Etat, Mohamed Bazoum, une obligation administrative, selon le Président de la Commission, Maty Elhadj Moussa.