Le gouvernement du Malawi a annoncé, lundi, que les établissements du primaire et du secondaire dans la capitale Lilongwe et la ville de Blantyre (sud), resteront fermés «pendant au moins deux semaines», en raison de l’aggravation de l’épidémie de choléra qui sévit dans le pays depuis mars 2022.
Cette mesure, «prise uniquement dans l’intérêt de la santé de nos élèves», est «due à l’augmentation récente et continue du nombre de cas de choléra et de décès» consécutifs à la maladie, a expliqué la ministre de la Santé, Khumbize Chiponda.
Les élèves qui devaient entamer un nouveau trimestre ce mardi 3 janvier, se voient dans l’obligation de rallonger leurs vacances scolaires.
L’épidémie a déjà touché 17.824 personnes, dont 595 décès, dans 27 des 29 districts du Malawi, d’après la dernière mise à jour publiée le 1er janvier par les autorités sanitaires. Elle représente la plus grande épidémie signalée dans le pays au cours des dix dernières années.
Le Malawi avait réceptionné, en novembre dernier, 2,9 millions de doses de vaccins contre le choléra, de la part des Nations unies. Un deuxième lot est attendu pour la deuxième phase de vaccination.
Dimanche 1er janvier, c’était au tour du Burundi de déclarer une épidémie de choléra dans la capitale commerciale Bujumbura.
D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 95.000 personnes meurent chaque année dans le monde à cause de cette maladie. L’Afrique demeure le continent le plus touché avec plus de 50% des cas.