Renforcer le contrôle de l’action gouvernementale au Parlement, en prévoyant des interpellations du gouvernement et l’instauration de la motion de censure des acteurs gouvernementaux, c’est le combat que veut mener le parti Mouvement Populaire de Libération (MPL) s’il parvient à obtenir de nouveaux sièges à l’issue des législatives du 8 janvier prochain.
Le MPL souligne, entre autres, l’absence des mesures contraignantes qui devraient permettre d’écarter des membres du gouvernement en cas de manquement à leurs obligations.
«Depuis des années, le contrôle de l’action gouvernementale est mis sous éteignoir à l’Assemblée nationale», déplore le parti qui explique, dans son programme de législature, qu’à travers sa démarche, il s’agira «de mettre à la disposition du Parlement des mesures coercitives pour démettre un acteur gouvernemental de son poste en cas de manquement ou de faits graves contraires aux normes établies ou aux standards».
«En proposant une telle approche, poursuit-il, le MPL entend mettre fin aux combines politiques suicidaires à la gouvernance orthodoxe. Face à la soif démocratique exprimée par les populations depuis la transition politique d’avril 2016, le MPL se porte garant et en vrai bouclier de l’avènement d’un Parlement nouveau, source tangible de l’expression populaire. Un Parlement libre, démocratique, inclusif reflétant la diversité politique nationale qui assure véritablement ses missions et offre des garanties de protection aux citoyens pour leur plein épanouissement».
D’une manière générale, le MPL propose, dans son programme, un «Contrat de la Restauration» avec ses militants et avec le «peuple souverain», autour de trois piliers, notamment la Restauration de la démocratie parlementaire, le Renforcement du contrôle de l’action gouvernementale ; ainsi que la Définition d’un contrat de mandature avec le peuple.