La Chine a plaidé mercredi pour que l’Afrique obtienne un positionnement plus représentatif au Conseil de sécurité de l’ONU et dans d’autres organisations internationales de prises de décisions.
«Nous devrions renforcer la représentation et la voix des pays en développement, notamment ceux d’Afrique, au sein du Conseil de sécurité des Nations unies et d’autres organisations internationales», a déclaré ce mercredi 11 janvier, le ministre chinois des Affaires étrangères, Qin Gang qui assistait à l’inauguration à Addis-Abeba, la capitale de l’Ethiopie, du siège du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies, financé par Pékin.
Le chef de la diplomatie chinoise est convaincu que «l’Afrique devrait être un carrefour pour la coopération internationale, et pas le terrain d’une concurrence entre grandes puissances». Il a alors formulé le vœu pour «un système de gouvernance mondiale plus juste et équitable».
Cette proposition, a souligné de son côté, le président de la Commission de l’Union Africain (UA), Moussa Mahamat Faki, pourrait contribuer à corriger le fait que «le continent africain soit exclu de la gouvernance internationale», ce qui est «injuste».