Le collège électoral camerounais est convoqué aux urnes le 12 mars 2023 pour élire les sénateurs, selon un décret du Chef de l’Etat, Paul Biya.
Au total, 100 sièges doivent être renouvelés au Sénat, la chambre haute du parlement bicaméral du Cameroun. Parmi eux, 70 sont élus au suffrage indirect par un collège constitué des conseillers municipaux et régionaux dans les dix régions du pays, tandis que les 30 autres sénateurs seront nommés par le chef de l’Etat.
La loi électorale au Cameroun fait obligation aux prétendants au poste de sénateur d’«être Camerounais d’origine», «justifier d’une résidence effective sur le territoire de la région concernée», «jouir de la plénitude» de ses droits civils et politiques et d’avoir «40 ans révolus à la date de l’élection».
«Les élections sénatoriales qui se tiendront en 2023 seront l’occasion de consolider l’option de décentralisation que nous avons prise, en renouvelant la Chambre haute de notre Parlement, qui représente les collectivités territoriales décentralisées», avait précisé le président Biya dans son discours du nouvel an, le 31 décembre 2022.