Le président du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) marocain, Ahmed Reda Chami a appelé les autorités marocaines à «mettre en place une stratégie proactive pour gérer le retour » dans le Royaume des Sahraouis marocains séquestrés dans les camps de Tindouf, dans le Sud-ouest de l’Algérie.
Ahmed Réda Chami a fait cette suggestion dans son intervention jeudi 19 janvier, aux débats de la journée d’études organisée par le groupe des députés de l’Union socialiste des Forces Populaires (USFP), placée sous le thème : «Les développements de la cause nationale et les efforts de la diplomatie parallèle».
Pour rappel, le Maroc avait connu en 2009, un retour important de Sahraouis des camps de Tindouf en Algérie, mais l’absence de préparatifs adaptés à ce retour massif, avait donné lieu aux sanglants événements du démantèlement du campement de fortune de Gdim Izik, le 8 novembre 2010.
Dans son intervention, le patron du CESE, Reda Chami a souligné que «le développement des provinces du sud nécessite une stratégie à long terme et une gestion optimale des ressources», invitant à ce titre, «le secteur privé à participer» à cette dynamique.
Le président du CESE a par ailleurs, précisé que «le modèle de développement des provinces du sud vise, d’ici dix ans, à doubler le produit intérieur brut de ces régions et à créer plus de 120.000 emplois, grâce à des investissements s’élevant à 17 milliards de dollars».