Le secrétaire américain à la défense, Lloyd Austin, a annoncé, jeudi 26 janvier, la mort d’un chef du groupe Etat islamique, Bilal Al-Soudani, et d’environ dix autres personnes, survenue la veille lors d’un raid américain en Somalie.
«Al-Soudani se chargeait d’encourager la présence croissante du groupe Etat islamique en Afrique et de financer ses opérations dans le monde, y compris en Afghanistan», précise ce responsable dans son communiqué.
Défendant la politique extérieure des Etats-Unis dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, Lloyd Austin a estimé que «cette action rend les Etats-Unis et leurs partenaires plus sûrs et plus sécurisés, et elle reflète notre engagement inébranlable à protéger les Américains contre la menace du terrorisme chez eux et à l’étranger».
Selon le Pentagone, le président Joe Biden a donné, en début de semaine, son accord pour cette opération en Somalie, qui était préparée depuis des mois.
Comme lors de toute opération militaire américaine menée dans ce pays d’Afrique de l’Est, Washington a tenu à préciser que le raid n’a fait aucune victime civile, ni dans les rangs des militaires américains.
L’armée américaine est engagée, depuis plusieurs années, dans la lutte contre le groupe terroriste somalien Al-Shabaab, affilié à Al-Qaïda, aux côtés de l’armée régulière somalienne. Les soldats américains agissent depuis leur base située à Djibouti.
Le président somalien Hassan Cheikh Mohamoud, qui a pris ses fonctions en juin 2022, mène une «guerre totale et sans répit» contre Al-Shabaab, laquelle a déjà donné de résultats réconfortants, selon les autorités.