Le chef d’Etat libérien, George Weah fait état lundi 20 janvier devant les chambres du Parlement, de son intention de présenter sa candidature à la présidentielle d’octobre prochain.
«Mes chers concitoyens, je viendrai sous peu vers vous pour vous demander de renouveler (…) pour la deuxième fois le mandat que vous m’avez accordé il y a six ans», a-t-il déclaré, après s’être d’abord exprimé sur la situation dans le pays.
Il a promis un deuxième «mandat riche d’opportunités, un mandat pour la transformation, un mandat pour le développement», sans oublier la nécessité de consolider les acquis.
Le Ballon d’or africain reconverti en politique a tenté de convaincre sur son bilan. «Permettez-moi de vous assurer que notre nation est forte, notre nation est stable, notre nation est pleine de vie (…) notre nation est en paix et en sécurité, et nous entendons qu’elle le reste», a-t-il indiqué.
Reste à savoir si ses compatriotes sont sur la même longueur d’onde que lui et s’ils seront prêts à lui renouveler leur confiance. Son élection en 2017 avait suscité beaucoup d’espoirs et de promesses qui n’ont pas été intégralement honorés, déplore l’opposition.
En effet, en dépit de ses premières promesses électorales, près de la moitié de la population libérienne vit encore avec moins de 1,90 dollar par jour, selon les chiffres de la Banque mondiale.
La pandémie de Covid-19 et, dernièrement, l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et leurs retombées sur les prix des produits de première nécessité, sont autant de défis qui continuent à peser lourdement sur l’économie nationale.