Des membres du Parlement andin ont réfuté les déclarations pro-Polisario, faites à Alger par leur présidente, la Colombienne Gloria Florez, au sujet du Sahara marocain lors des travaux de la 17ème Conférence de l’Union parlementaire des Etats membres de l’Organisation de la coopération islamique (UPCI) qui se tenaient en Algérie.
Interpellés à ce sujet par Ennam Mayara, président de la Chambre marocaine des Conseillers, les membres de la Commission de la politique étrangère, des relations internationales et de la diplomatie parlementaire au Parlement andin, ont réaffirmé dans un document signé adressé le 3 février au parlement marocain, leur «ferme position de soutien à la souveraineté politique, à l’unité nationale et à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc ainsi qu’au plan marocain d’autonomie au Sahara», indique ce samedi 4 février, un communiqué de la Chambre haute du parlement marocain.
Les signataires de leur correspondance, qualifient l’initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara de facteur «favorisant la paix, la stabilité et garantissant la protection des droits de l’Homme des populations de la région», assurant que «le dialogue civilisé est le meilleur moyen pour parvenir aux consensus nécessaires à un climat de paix réelle et durable».
Le document de ladite Commission rappelle que le Parlement andin avait tenu, le 4 juillet 2022, en présence des présidents des deux Chambres du Parlement marocain, une session ordinaire à Laâyoune, au cours de laquelle, il a adopté une résolution officielle appuyant la souveraineté politique, l’unité nationale et l’intégrité territoriale des États souverains reconnus par les Nations Unies, et réitéré son soutien au plan marocain d’autonomie comme «solution réaliste, sérieuse et crédible à ce différend régional dans le cadre des résolutions des Nations Unies».
La Commission andine rappelle aussi dans son communiqué, que cette même résolution avait été votée le 27 octobre 2022 à Bucaramanga, en Colombie, par une majorité de ses membres en faveur de la marocanité du Sahara.
Pour rappel, Commission du Parlement Andin a été créée en 1979 dans le but d’harmoniser les législations et d’accélérer l’intégration entre les pays membres de ce groupe. Elle est composée de 25 élus, soit cinq parlementaires pour chacun des pays membres du Parlement Andin en l’occurrence : la Colombie, la Bolivie, l’Équateur, le Pérou et le Chili.