L’ambassade d’Italie à Dar es Salaam, en Tanzanie, a abrité, mardi, une table ronde portant sur les «Partenariats avec les hommes et les garçons pour transformer les normes sociales et de genre afin de mettre un terme aux mutilations génitales féminines» (MGF), a annoncé mercredi dans un communiqué, le ministère italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.
La rencontre a été organisée en collaboration avec les délégations locales du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et de l’agence «Italian Agency for Development Cooperation» (AICS), à l’occasion de la Journée internationale des Nations Unies pour la tolérance zéro contre les mutilations génitales féminines.
Ont pris part à cette table ronde, la ministre Dorothy Gwajima, chargée de l’égalité des chances et de l’autonomisation des femmes, des représentants de l’UNFPA et de l’UNICEF, des représentants des forces de police locales, des personnalités religieuses, ainsi que des associations tanzaniennes engagées dans la lutte contre les mutilations génitales féminines.
La lutte contre les mutilations génitales féminines est une priorité pour l’Italie et les filles et les jeunes femmes ont le droit de vivre à l’abri de la violence, a déclaré l’ambassadeur italien, Marco Lombardi dans son mot de circonstance.
D’après la presse italienne, le représentant permanent de l’Italie auprès de l’ONU, l’ambassadeur Maurizio Massari, a rappelé, à l’occasion de la célébration de cette Journée, que l’Italie figure parmi les trois principaux donateurs mondiaux au «Programme conjoint UNFPA/UNICEF sur l’élimination des mutilations génitales féminines : tenir la promesse mondiale».
Plusieurs facteurs, aussi bien sociaux, culturels qu’économiques, sont à l’origine des mutilations génitales féminines, un phénomène qui constitue une grave violation des droits humains et qui touche les femmes et les filles partout dans le monde, selon l’ONU.
D’après les chiffres des Nations unies, plus de 200 millions de femmes et de filles vivantes aujourd’hui ont subi des mutilations génitales féminines. L’ONU s’est fixée l’objectif d’atteindre zéro mutilation génitale féminine d’ici 2030.