La rébellion du M23 disposerait d’un délai de 30 jours pour libérer les positions occupées dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), selon des informations révélées par Radio Okapi, un média d’initiative onusienne.
Ce délai aurait été fixé par les chefs d’état-major des forces de défense de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) lors d’une réunion tenue le 9 février 2023 à Nairobi, capitale du Kenya. La date butoir pour le retrait de ces rebelles est donc fixée pour le 28 février 2023.
Citant un document parvenu aux médias le lundi 13 février, Okapi rapporte qu’«un cessez-le-feu immédiat par toutes les parties et le retrait de tous les groupes armés locaux et étrangers» de la partie orientale de la RDC, ont été également décidés lors de cette réunion.
Un dialogue entre les parties belligérantes devrait suivre ces opérations d’accalmie, selon la même source, le contrôle de ce cessez-le-feu étant confié à la force régionale de l’EAC déployée en RDC.
Un repositionnement a été acté dans ce sens pour les différents contingents de la force régionale de l’EAC. Ceux du Burundi vont se déployer à Sake, Kirolirwe et Kitshanga, tandis que les soldats du Kenya vont opérer à Kibumba, Rumangabo, Tongo et Kishishe, indique le document cité par Radio Okapi.