Le Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) veut mobiliser une somme de 1,3 milliard de dollars pour venir en aide cette année à 2,2 millions de réfugiés sud-soudanais et leurs communautés d’accueil locales en République démocratique du Congo (RDC), en Ethiopie, au Kenya, au Soudan et en Ouganda.
L’organe onusien a lancé son appel de fonds ce mardi 21 février, dans un contexte marqué par la détérioration des perspectives économiques dans toute la région, consécutives entre autres à la pandémie de Covid-19 et au conflit russo-ukrainien.
En lançant aujourd’hui le plan d’intervention pour les réfugiés du Sud-Soudan, le HCR demande instamment à la communauté internationale d’intensifier son soutien aux millions de réfugiés qui ne peuvent pas rentrer chez eux, alors que leur pays reste confronté à un environnement de paix et de sécurité fragile.
D’autant plus que sur place, ces derniers mois ont été marqués par «des cycles de violence sporadique, et des impacts d’une crise climatique en cours», explique l’ONU.
Ce soutien sera crucial pour répondre aux besoins les plus immédiats des réfugiés dans les pays d’accueil, notamment en matière d’hébergement, d’éducation, de santé et d’aide alimentaire, soutient le HCR qui souligne que les femmes et les enfants représentant 80 % de l’ensemble des réfugiés sud-soudanais dans la région.
Il fournira également une assistance en espèces et d’autres initiatives de renforcement de la résilience, telles que l’accès au financement et à la formation, afin d’aider les réfugiés et les communautés locales à générer des revenus, à compléter leurs besoins et à vivre dans la dignité.
L’année passée, seulement un tiers des besoins de financement dans la région ont été satisfaits ; un faible niveau d’engagement qui a conduit à une réduction des rations alimentaires pour les réfugiés dans plusieurs pays d’accueil.