La Fédération Internationale pour les Droits Humains (FIDH) et l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits humains (OMCT) ont appelé le pouvoir en Algérie à « mettre fin à la répression généralisée » dans le pays, ainsi qu’au « harcèlement continu des organisations de la société civile et des défenseur·es des droits humains ».
Cet appel a été lancé lors de la conférence de presse organisée par des organisations de défense des droits humains le 21 février à Paris, à l’occasion du quatrième anniversaire du Hirak, le mouvement de contestation pacifique en Algérie.
Du début du soulèvement jusqu’à aujourd’hui, et « malgré son caractère pacifique, le mouvement a été durement réprimé par les autorités algériennes », s’indigne la FIDH.
« Des milliers de manifestants, et parmi eux des défenseur·es des droits humains, des militant·es, des avocat·es et des journalistes couvrant les manifestations ont été arbitrairement interpelé·es, arrêté·es, détenu·es ».
Pour Patrick Baudouin, avocat et président d’honneur de la FIDH et président de la Ligue des droits de l’homme (LDH), l’attitude du pouvoir algérien conduit à une situation « à la fois terriblement dégradée et très préoccupante ».
Des ONG et des militants des droits humains ont appelé à cette occasion la communauté internationale à faire face à cette répression en Algérie, en utilisant « le maximum de moyens de pression sur les autorités algériennes ».