Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, a repris la présidence de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), lors du 22ème Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de cette organisation sous-régionale, tenu samedi 25 février à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC).
Son prédécesseur, le congolais Felix Tshisekedi lui a passé le flambeau, le drapeau de la CEEAC, sous les applaudissements de nombreux autres chefs d’Etat des pays membres ayant fait le déplacement à Kinshasa.
Dans son discours de circonstance, le nouveau président en exercice de la CEEAC, a exhorté ses pairs à travailler collégialement pour mieux faire face aux nombreux défis de l’Afrique, dont ceux relatifs au changement climatique et aux menaces sécuritaires.
«Qu’il s’agisse des forêts tropicales équatoriales ou des écosystèmes du Sahel avec sa grande muraille verte, nous faisons partie de la solution aux changements climatiques. Pour cela, nous devons agir ensemble et maintenant», a souligné le président gabonais.
Ali Bongo, qui avait déjà pris les rênes de la communauté entre 2016 et 2020, assurera la présidence de la CEEAC pour une période d’un an, conformément aux dispositions statutaires de l’organisation.
Créée en octobre 1983, la CEEAC compte onze pays membres en l’occurrence : l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la République démocratique du Congo, la République centrafricaine, la République du Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Rwanda, Sao Tomé-et-Principe, et le Tchad.